La superposition des cartes et des traits de côte peut laisser apparaitre une légère distorsion du fait des différences de méthodes de relevés cartographiques entre les époques et de détermination du trait de côte. Un léger décalage, de quelques mètres à quelques dizaines de mètres, peut exister entre les différentes cartes. Il est principalement visible pour la carte d’Etat-Major, où il peut dépasser la dizaine de mètres vers la pointe bretonne, le sud de l’Aquitaine et certaines portions de la côte méditerranéenne.
Site 1 : Évolution du trait de côte du Grau du Roi entre 1850 et 2020
Site 1 : Évolution du trait de côte du Grau du Roi entre 1950 et 2020
Site 2 : Évolution du trait de côte de Pointe de Beauduc entre 1850 et 2020
Site 2 : Évolution du trait de côte de Pointe de Beauduc entre 1950 et 2020
La Camargue, delta du fleuve Rhône, est un territoire à forte mobilité : entre érosion et
accrétion, les avancées successives des lignes de rivage ont façonné les paysages et
l’histoire agricole et salicole de cette région.
1607
Construction du château de
Tourvieille (ou tour du Tampan)
1711
Construction du château de
Tourvieille (ou tour du Tampan)
XVIIIe siècle
Extension de l’activité salicole sur
plus de 13 000 hectares à
Salin-de-Giraud
1859
Construction de la digue à la mer sur 40 Km entre les Saintes-Mariesde-la-Mer et Salin-de-Giraud.
Elle protège les biens et les personnes des entrées marines dans les terres.
1870
Endiguement de l’estuaire et creusement du port
de Port-Saint-Louis
Entre 1900 et 1950
Construction de digues salinières au sud de la digue à la mer :
Importants travaux hydrauliques et d’endiguement des étangs.
Extension des salins vers la pointe de Beauduc formant un secteur
en accrétion.
2008
Acquisition par le Conservatoire du littoral d’une partie des anciens
salins, qui devient le site des étangs et marais des salins de Camargue.
Depuis 2012
Gestion souple du trait de côte :
travaux de reconnexion hydraulique permettant aux poissons (anguilles
notamment) d’accomplir leur migration naturelle et aux plantes
(habitats de sansouïre, etc..) de s’épanouir. Les dunes retrouvent un
fonctionnement sans intervention humaine, protégeant le delta de
la mer. L’équilibre entre homme et nature est au centre des
préoccupations du Conservatoire du littoral et de ses partenaires.