La superposition des cartes et des traits de côte peut laisser apparaitre une légère distorsion du fait des différences de méthodes de relevés cartographiques entre les époques et de détermination du trait de côte. Un léger décalage, de quelques mètres à quelques dizaines de mètres, peut exister entre les différentes cartes. Il est principalement visible pour la carte d’Etat-Major, où il peut dépasser la dizaine de mètres vers la pointe bretonne, le sud de l’Aquitaine et certaines portions de la côte méditerranéenne. 

Site 1 : Évolution du trait de côte de la Bonne Anse entre 1850 et 2020

Compare imagesCompare images

Site 1 : Évolution du trait de côte de la Bonne Anse entre 1950 et 2020

Compare imagesCompare images

Site 2 : Évolution du trait de côte de la Pointe de Grave entre 1850 et 2020

Compare imagesCompare images

Site 2 : Évolution du trait de côte de la Pointe de Grave entre 1950 et 2020

Compare imagesCompare images

Le recul du trait de côte contre vents et marées

Tempêtes, inondations, grandes marées et constructions sur le littoral ont contribué à faire de cet estuaire l’un des exemples les plus frappants de la mobilité du trait de côte sur la façade atlantique.

Entre 1825 et 1860

Menacé par l’érosion de la côte, le Phare de Grave à la pointe du Verdon doit être déplacé 3 fois. Actuellement construit à 500m de la côte.

Deuxième moitié Du XIXème siècle

Des travaux de plantations de pins y sont réalisés pour contrer l’avancée des dunes, un petit hameau de villas balnéaires est installé au niveau du « Vieux Soulac » et la basilique est désensablée. Pendant ce temps, le rivage progresse vers l’ouest.

© Observatoire de la Côte Aquitaine, Com’ by AVM, 2020

2020

Aujourd’hui, l’immeuble est séparé de la falaise de sable par 17,50m de dune au plus près et par 25m au plus loin. La destruction prochaine de ce bâtiment est un symbole alarmant du recul du trait de côte.

à partir du XI ème siècle

Le village de Soulac se développe autour d’un
monastère situé sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle : la basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres.

XVII ème – XVIII ème siècles

L’érosion des côtes et l’avancée des dunes attaquent le village.

© Michel Le Collen

XXème siècle

Création de digues et d’épis pour protéger le front de mer.

1967

Construction de la résidence « le Signal ». Ce bâtiment était à l’époque à 250m du front de mer.

2014

Évacuation de la résidence suite aux aléas climatiques

Pour télécharger le document de l’exposition